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Toute
l'équipe de Reporters sans frontières vous souhaite une excellente
année 2013.
Chers amis,
Pour commencer 2013, le président tunisien Moncef Marzouki nous a
reçus au palais de Carthage, où nous avons plaidé pour la liberté
de la presse dans le pays d'origine des "printemps
arabes". Le président nous a remis une récompense avec la mention
: "La Tunisie, reconnaissante à Reporters sans frontières pour
sa solidarité agissante pendant les années de braise".
Au Palais Wilson de Genève, nous avons remis des notes de travail à
Navi Pillay, haut-commissaire pour les Droits de l'homme. A trois
jours de son discours pour la saisine de la CPI sur la Syrie au
Conseil de sécurité des Nations Unies, elle nous a demandé des
informations sur la répression des journalistes et des net-citoyens
dans le pays.
Pour la Commission nationale consultative des droits de l'homme,
dont je suis membre, et pour le gouvernement français et le
législateur, nous avons rédigé des préconisations sur la
"protection des sources des journalistes". La loi
envisagée pour 2013 est un sujet essentiel pour tous les citoyens qui
attendent plus de transparence de notre vie politique et
économique.
Début janvier, Reporters sans frontières a publié un rapport
d'enquête sur "Le Printemps des médias" en Birmanie.
Chaque jour, nous collectons des informations partout dans le
monde, grâce à notre réseau de 150 correspondants dans 130 pays.
Grâce à notre pôle d'assistance, nous soutenons concrètement les
acteurs de l'information.
Notre site anti-censure en français, en anglais et dans les langues
d'origine, Wefightcensorship.org, nous permet de faire reculer la
censure, tandis que Radio Erena, le seul média indépendant à
destination de l'Erythrée (dernier pays au classement mondial de la
liberté dela presse), que nous diffusons depuis Paris, a retrouvé
une place sur un satellite après avoir subi des attaques
technologiques.
Pour le journaliste burundais Hassan Ruvakuki, correspondant de RFI
condamné pour rien, pour un simple reportage, d'abord à perpétuité,
puis en appel à trois ans de prison, nous avons lancé une pétition
et un mouvement de soutien dans toute l'Afrique. Nous soutenons
Mansoureh Behkish, la voix des "mères en deuil en Iran",
menacée d'un retour en prison, comme le prix Nobel de la Paix
chinois Liu Xiaobo, qui n'en est toujours pas sorti, et tant
d'autres, de la Turquie au Pakistan en passant par le Vietnam.
Au siège de Reporters sans frontières à Paris, dans nos sections,
Reporter Ohne Grenzen en Allemagne et en Autriche, Reportrar utan
Gränser en Suède, ou encore Reporteros sin Fronteras en Espagne,
dans nos bureaux, à Washington, à Bruxelles, à Tunis ou à Tripoli
où nous avons envoyé une nouvelle représentante le 1er janvier,
nous nous battons pour que soit respectée la liberté de collecter,
de produire et de diffuser les informations.
La liberté prévue par l'article 19 de la Déclaration universelle
des droits de l'homme est fondamentale. Je n'oublierai jamais les
mots prononcés à Rangoun en septembre dernier par Win Tin, qui a
passé 19 ans dans les geôles birmanes : "la liberté de
l'information est celle qui permet de vérifier l'existence de
toutes les autres."
Sans vous, aucunes de nos actions, aucuns de nos combats ne
seraient possibles. Merci à vous tous, qui nous soutenez et qui
contribuez à défendre ce droit qui nous est cher, le droit
d'informer et d'être informé partout dans le monde.
Christophe Deloire,
Directeur général de Reporters sans frontières
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Reporters
Without Borders' team wishes you an excellent 2013.
Dear friends,
Our year began with Tunisia’s President Moncef Marzouki receiving
us at the presidential palace in Carthage, where we defended the
cause of media freedom in the country that gave birth to the “Arab
springs.” The president gave us an award that says: “Tunisia,
grateful to Reporters Without Borders for its active solidarity
during the years of heat.”
We submitted memoranda to High Commissioner for Human Rights Navi
Pillay at Geneva’s Palais Wilson. This was three days before her
address to the United Nations Security Council calling for the ICC
to investigate war crimes in Syria, and she asked us for
information about the crackdown on journalists and netizens there.
We prepared recommendations on “protecting journalists’ sources”
for France’s National Consultative Commission on Human Rights (of
which I am a member) and for the French government and legislature.
A law expected in 2013 will an essential issue for all citizens who
desire more transparency in our political and economic life.
At the start of January, Reporters Without Borders issued a report
on the Media Spring in Burma. We are constantly gathering
information all over the world thanks to our network of 150
correspondents in 130 countries. And thanks to our assistance unit,
we provide concrete support to news providers.
WeFightCensorship, our anti-censorship website in French, English
and source languages, allows us to push back against censorship,
while our Paris-based Radio Erena, the only independent media
broadcasting to Eritrea (ranked last in the press freedom index), is
back on a satellite again after being the target of technological
attacks.
We have launched a petition and support movement throughout Africa
for Hassan Ruvakuki, RFI’s correspondent in Burundi, who was
initially sentenced to life imprisonment and then to three years in
prison on appeal for nothing, for just an ordinary piece of
reporting. We are also supporting Mansoureh Behkish, the
spokesperson of Iran’s “Mourning Mothers,” who could be sent back
to prison, Chinese Nobel peace laureate Liu Xiaobo, who is still in
prison, and many others from Turkey to Pakistan and Vietnam.
At Reporters Without Borders headquarters in Paris, in our sections
(including Reporter Ohne Grenzen in Germany and Austria, Reportrar
utan Gränser in Sweden and Reporteros sin Fronteras in Spain) and
in our bureaux in Washington, Brussels, Tunis and Tripoli, to which
we sent a representative on 1 January, we are actively defending
the freedom to gather, produce and impart news and information.
The freedom envisaged in article 19 of the Universal Declaration of
Human Rights is fundamental. I will never forget what was said last
September in Rangoon by Win Tin, who spent 19 years in Burmese
prisons: “Freedom of information is the freedom that allows you to
verify the existence of all the other freedoms.”
Without you, none of our actions, none of our fights would be
possible. Thank you all, for supporting and helping us to defend
this right that we care about, the right to inform and to be
informed, all over the world.
Christophe Deloire,
General director of Reporters Without Borders
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